Claude Louis-Combet

Philosophe, Claude Louis-Combet est traducteur d’Anaïs Nin (La Maison de l’inceste, Éditions des Femmes, 1975) et d’Otto Rank (L’Art et l’artiste, Payot, 1976), éditeur chez Jérôme Millon de textes spirituels (Abbé Boileau, Histoire des flagellants, 1986 ; Jean Maillard, Louise du Néant, 1987 ; Berbiguier de Terre-Neuve, Les Farfadets, 1990), et auteur de “mythobiographies” et de récits hantés par la dévoration et l’inceste.
Ce goût pour la sensualité trouble conduit Claude Louis-Combet à revisiter la mythologie païenne (Le Roman de Mélusine, Albin Michel, 1986 ; Le Bœuf Nabu, Lettres vives, 1992) ainsi que l’imaginaire chrétien (Marinus et Marina, Flammarion, 1979 ; Mère des croyants, Flammarion, 1983 ; Beatabeata, Flammarion, 1985 ; Le Chef de saint Denis, Dijon, Ulysse fin de siècle, 1987) et dans ses essais (L’Enfance du verbe, Flammarion, 1976 ; Du sens de l’absence, Lettres vives, 1985 ; Écrire de langue morte, Rennes, Ubacs, 1986 ; Le Péché d’écriture, Corti, 1990 ; Le Don de langue, Lettres vives, 1992 ; Miroirs du texte, Deyrolle, 1995), il cherche à retrouver cette “langue des grands fonds” qui règne “entre le nid des entrailles et l’écume de la Voie lactée”.
Chez Corti, il a notamment publié, en 1997 L’Âge de Rose, évocation de sainte Rose de Lima, en 1998, Le Petit œuvre poétique, en 1998, Le Recours au mythe, et deux autres mythobiographies, les Errances Druon, sur le saint Druon d’Artois et Bethsabée, au clair comme à l’obscur, sur les amours de Rembrandt et Hendrickje Stoffels, sa dernière maîtresse.
Un fonds Louis-Combet est en cours de constitution à l’université de Besançon.