Toutes les bêtes sont mortelles

Janvier 2021

176 pages

Domaine français

978-2-7143-1248-8

17 €

Nous sommes ici bien loin des Fables de La Fontaine car même si les héroïnes et les héros de ces histoires sont des animaux, domestiques ou non, confrontés à des hommes, ou à des enfants, garçons ou filles, il s’agira toujours de contes cruels comme si la confrontation entre humains et non humains était inévitable et que la fraternité ontologique était remplacée par la pesanteur de la culpabilité.
Comment dès lors donner du sens à la douleur, à l’abjection, à la déréliction ?
À travers dix récits, Claude Louis-Combet poursuit son exploration de la psyché humaine et nous révèle jusqu’à où peut aller l’infamie. Nous n’oublierons ni les héroïnes animales ou humaines (Isa de la nuit, Bloody Mary) ni les victimes animales ou humaines (La mort de César, Les larmes d’une truie).

Car tous, autant qu’ils sont, sont des animaux de désir et des animaux de malheur.
Claude Louis-Combet.

Claude Louis-Combet

Philosophe, Claude Louis-Combet est traducteur d’Anaïs Nin (La Maison de l’inceste, Éditions des Femmes, 1975) et d’Otto Rank (L’Art et l’artiste, Payot, 1976), éditeur chez Jérôme Millon de textes spirituels (Abbé Boileau, Histoire des flagellants, 1986 ; Jean Maillard, Louise du Néant, 1987 ; Berbiguier de Terre-Neuve, Les Farfadets, 1990), et auteur de “mythobiographies” et de récits hantés par la dévoration et l’inceste. En savoir plus.

Presse et librairies

Louis-Combet est un des derniers écrivains de l’imaginaire, du fantasme. Et s’il n’est pas mieux connu, c’est peut-être parce qu’il y a un certain danger à le lire. Ses récits sont en effet peuplés de créatures moites s’adonnant à divers courts-circuits sexuels et qui sont capables de s’aboucher à l’inconscient du lecteur pour y produire de doux ravages. On est happé, digéré avec patience, poussé à des extravagations inouïes ; sa lecture échauffe les esprits comme celle de Sade ou de Bataille.

Éric Loret, Libération

Une suite de textes où l’animal apparaît comme « un acteur de l’âme » au même titre que les figures mythobiographiques qui donnent à l’œuvre de Claude Louis-Combet toute sa puissance d’émotion.


Richard Blin, Le Matricule des anges, avril 2021