Le petit œuvre poétique

Février 1998

122 pages

Domaine français

978-2-7143-0636-4

14.7 €

En marge des fictions et des essais sur l’expérience de l’écriture, qui constituent largement l’essentiel du travail, quelques instants très clos, très secrets et silencieux, ont provoqué ces textes brefs, à l’abri de tout projet narratif ou explicatif. Comme des lucarnes ou meurtrières pour jours de souffrance dans l’épaisseur de la bâtisse – apportant l’afflux d’une lumière inespérée –, ces moments poétiques inscrivent leur ouverture d’émotion et de contemplation dans une langue que l’expérience intérieure a modelé à son usage : pour rien, sinon pour personne.
Claude Louis-Combet

Claude Louis-Combet

Philosophe, Claude Louis-Combet est traducteur d’Anaïs Nin (La Maison de l’inceste, Éditions des Femmes, 1975) et d’Otto Rank (L’Art et l’artiste, Payot, 1976), éditeur chez Jérôme Millon de textes spirituels (Abbé Boileau, Histoire des flagellants, 1986 ; Jean Maillard, Louise du Néant, 1987 ; Berbiguier de Terre-Neuve, Les Farfadets, 1990), et auteur de “mythobiographies” et de récits hantés par la dévoration et l’inceste. En savoir plus.

Presse et librairies

Ce Petit œuvre nous plonge dans le négatif mineur modeste du Grand Œuvre des Alchimistes. Non pas alchimie du verbe mais alchimie de la douleur.

Christophe Fiat, Action poétique, 1998

Mais vouloir se rapprocher du cœur viscéral du désir – qui est tout autant celui de la beauté que celui de l’origine – c’est encore rencontrer l’ombre de l’absence, c’est toujours affronter son silence fondamental et cette aura ancienne d’une présence qui continue d’enluminer le vide. Il y a là comme un secret s’enracinant au plus profond du sacré et des pouvoirs vertigineux de l’amour.

Richard Blin, Le Mensuel littéraire et poétique, N°259