Le Navire de bois
Traduit de l'allemand par René Radrizzani
Pour faire plaisir à sa fiancée, Ellena, qui est la fille d’un capitaine de marine, Gustav décide à l’improviste d’embarquer avec elle sur un étrange navire de bois, véritable labyrinthe qui transporte une cargaison mystérieuse vers une destination inconnue. Un jour, Ellena disparaît et Gustav part à sa recherche. À la fois roman de haute mer et intrigue policière, ce récit allie un réalisme intense à un univers intérieur et symbolique : le mystère de l’existence, la solitude des êtres, leur obscure culpabilité.
Presse et librairies
Quelle que soit la signification que le lecteur donnera à ce roman, sa lecture lui aura offert cette expérience troublante d’une écriture fouillant l’âme humaine jusqu’en ses moindres recoins, et l’emmenant là où la raison n’a plus prise. Une phrase capable, qui plus est en pleine tempête, au beau milieu de l’océan, de lui faire oublier la mer. Capable en somme de sortilèges.
Didier Garcia, Le Matricule des anges n° 265, juillet-août 2025D’aucuns, en Allemagne, tiennent [ce] roman pour l’équivalent maritime de « La Métamorphose », de Kafka. On ne les contredira pas, tant la densité et la profondeur de ce récit impénétrable (mille questions lancées comme autant de fusées de détresse) contrastent, sur le papier, avec la minceur de l’intrigue.
Fabrice Colin, Le Canard enchaîné, 21 juin 2025Il y a ces romans qui sont moins ornementés, qui sont moins clinquants, mais qui vont transformer leur lecteur. Et Le Navire de bois est de [cette] catégorie.
Emmanuel Régniez, Le contre-hasard, 13 avril 2025