Une ville dans le ciel
Traduit de l'arabe (Liban) par Philippe Vigreux
Le récit commence au siège des Nations unies, à New York, où j’étais conseiller spécial des affaires culturelles dans le cadre de la soixante et unième session de l’Assemblée Générale. C’est dans ce lieu — où l’on dresse les cartes de la paix et de la guerre — et hors de lui que ce livre s’est esquissé et a pris forme. Il se déroule tel un voyage dans la « ville verticale », et à partir de celle-ci dans d’autres contrées du monde : Paris à «l’automne des jardins triste et élégant» ; Florence où la splendeur de Béatrice est intacte ; Le Caire et sa mosquée Ibn Touloun ; le pays de mon enfance… Des régions éloignées se rejoignent ainsi en un seul corps comme le reflet du pont de Brooklyn relie le Nouveau Monde à l’ancien.
Dans ce livre, aussi bien que dans Mirages et Lettre aux deux sœurs, des mouvements s’interpénètrent, les paysages se succèdent et l’on voit luire les signes de l’immatériel, de la substantielle beauté qui tente de défier le temps et la mort.
Mais la beauté est-elle vraiment apte à défier le temps et la mort ?
Presse et librairies
Par certains côtés, ce livre ressemble à une chronique, cinq saisons de l’été au deuxième été. En fait c’est une longue fantaisie pour piano : main droite New-yorkaise, cassante, violente ; main gauche intérieure, méditative, lyrique, la beauté des femmes, et des lisières, des constellations. Tout au long de ces pages, ce sont de vertigineux allers-retours entre le Macrocosme et les microcosmes, l’ascenseur de la pensée et des sens.
Recours au poème