Les Eaux étroites
(…) le vallon dormant de l’Èvre, petit affluent inconnu de la Loire qui débouche dans le fleuve à quinze cents mètres de Saint-Florent, enclôt dans le paysage de mes années lointaines un canton privilégié (…)
Presse et librairies
Ainsi découvre-t-on, en ce mince volume – le plus transparent, le plus léger qu’ait écrit Julien Gracq, dont l’eurythmie exerce aussitôt un charme sur le lecteur –, à la fois un livre du « je » et des lieux, une rétrospection, un itinéraire où se mêlent une théorie de la rêverie et une poétique de la lecture (…).
Claude Dourguin, in Œuvres complètes de Julien Gracq, La Pléiade, T2, p.1493Une sorte d’exploration, longtemps après, de ces lieux d’enfance, et l’écriture glisse au rythme d’un film qui se déroule, le mouvement d’une barque sur l’eau, ce que l’on y voit, et le mouvement sans retour du cours de ces eaux –, leurs sensations, leur mystique, sur une vie qui a eu lieu et qui regarde à présent, celle du narrateur.
Revue 303