L’école de la forêt
Une cabane au milieu de la forêt. Un enregistreur, un cahier, une boîte de craies, un bandana violet. Deux sœurs, Arole et Bleuet, viennent de quitter la maison. Elles ont grandi dans une communauté. Petite école et grande famille guidées par une poignée d’hommes. Dans cette maison, on apprend à devenir la « meilleure version de soi-même » en se détachant de ses émotions ou en construisant des murs. Comme la plupart des filles de la maison, les sœurs font partie des mauvaises élèves. Elles imitent les guides sans jamais parvenir au même degré de maîtrise et ont bien souvent le sentiment d’être stupides. Au lieu d’écouter les leçons, elles se mettent à tout enregistrer, sermons, repas, promenades. Dans la cabane au fond des bois, elles mènent de longues séances d’écoute. Ça ressemble à une enquête dont le but serait, pour commencer, de mettre les pièces de leur histoire dans un ordre qui la rende intelligible.
Presse et librairies
À mi-chemin entre utopie et dystopie […], L’école de la forêt est un conte ironique et grinçant qui donne à voir la tentative de deux jeunes filles pour se réapproprier leur existence en milieu hostile, rassembler ensemble leurs expériences et résister à une société qui s’évertue à leur dicter comment penser et comment vivre.
Lenaïg Cariou, Diacritik, 23 mars 2023Carla Demierre est aguerrie à l’art du cut-up et aux jeux littéraires portant sur le support, la voix, la performance, le montage. L’École de la forêt, son premier roman, en est la preuve.
Alice Bottarelli, Vice-Versa Littérature, 11 décembre 2023L’école de la forêt est un récit déroutant qui commence comme une agréable escapade forestière avant que l’on comprenne qu’il s’agit en fait d’autre chose.
Marco Dogliotti, Le Temps, 9 février 2023Dans une étrange communauté misogyne et délirante, deux petites filles, entre farce et tragédie, résistent.
Alain Nicolas, L’Humanité, 16 février 2023Dans ce roman où la poésie parfois affleure, se dit donc la nécessité vitale d’être soi coûte que coûte et quoi qu’il en coûte […]
Anthony Dufraisse, Le Matricule des anges