L’Eau étrangère
au bord du visage penché
sur le miroir de la mer
et des kilomètres de côte
tirés par la vibration
du souvenir qui se lève
à quelques mètres du vent
quand le soleil décroît
sur les arbres corrigés
du long décours des yeux
où se noient les images
au bord d’un mot ressenti
qui bat contre les murs
des pas et de son ombre
lancée vers le centre
ouvert de l’horizon