Le Traducteur

Janvier 2006

128 pages

Domaine français

978-2-7143-0910-5

14.7 €

Jacques Gélat après La couleur inconnue (Corti, 3ème édition, 2005) nous offre avec Le Traducteur un récit d’une grande virtuosité d’écriture – rapidité, précision, humour – qui, avec une gravité douloureuse, tente de cerner au plus juste et sans pathos, les affres et les joies de la création littéraire par le biais d’une histoire vivante et allègre.
Le narrateur, traducteur très consciencieux remplace un point-virgule par une virgule, s’aperçoit de son erreur mais ne la corrige pas. Le voici sur une pente qui va le mener très loin. Dans les traductions suivantes, il change quelques détails (couleur des yeux, etc) ; l’éditeur n’y voit que du feu. Il glisse alors une phrase de son cru, puis plusieurs, apportant de nouvelles nuances aux œuvres traduites ce qui le conduit à désirer – quel traducteur n’en a pas rêvé ? – écrire son propre roman.

Jacques Gélat

Jacques Gélat, scénariste sous pseudonyme, a déjà publié aux éditions Denoël, Le Tableau, qui a obtenu un prix de la société des Gens de Lettres. Il écrit actuellement son troisième roman. En savoir plus.

Presse et librairies

Expérience troublante de l’écriture mais ô combien fascinante.

Martine Convers, Page, janvier 2006

[…] Un roman brillant.

Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, février 2006

Un roman de solitude et d’angoisse existentielle, traduisant avec finesse et sensibilité une question qui, plus que jamais, dans un monde dominé par des logiques commerciales auxquelles la littérature a bien du mal à échapper, se pose aux écrivains talentueux et doués de quelques savoir-faire. Faut-il, pour continuer à plaire, se trahir soi-même au risque de se perdre et de se vivre, secrètement, comme un imposteur ? Ou faut-il poursuivre cette quête intime, au risque de se taire, dans l’espoir que l’autre, un jour imprévisible, fera retour ?

L. L. Lambrich, Vien de paraître, juin 2006