La Couleur inconnue

Janvier 2000

256 pages

Merveilleux

978-2-7143-0727-9

16.25 €

Dans Paris, trouver l’Académie du Grand Billard Central s’apparente à l’impossible. Répertorié nulle part, ce club mythique est dissimulé derrière de hauts murs réputés introuvables. Pourtant, un jour, un jeune homme, beau comme un ange, les découvrira. Derrière eux, il découvrira aussi, dans une salle somptueuse, une attachante société de joueurs. Mais ces derniers semblent subir silencieusement la loi impitoyable d’un homme : le patron. Mais quelle loi ? Et comment l’applique-t-il ? Et pourquoi ? Serait-ce, comme il le prétend, pour protéger son Académie qu’il considère comme l’un des derniers refuges de la beauté dans la ville encrassée et violente ? Serait-ce pour d’autres raisons, moins avouables ?

Ainsi, sous le regard des joueurs, et à travers un suspense savamment mené, doublé d’une histoire qui n’est pas sans rappeler les contes philosophiques, va s’engager entre ce jeune homme et le patron du Central, une partie dont l’enjeu, autour d’un paradis perdu, pourrait bien être le pouvoir ou la liberté, le bien ou le mal, autant de choix que l’auteur laissera volontairement à l’appréciation du lecteur dans ce récit surréel, un rien métaphysique.

Jacques Gélat

Jacques Gélat, scénariste sous pseudonyme, a déjà publié aux éditions Denoël, Le Tableau, qui a obtenu un prix de la société des Gens de Lettres. Il écrit actuellement son troisième roman. En savoir plus.

Presse et librairies

Partant de réalités contemporaines et de thèmes aussi divers que la pollution, une rave-party ou les spoliations pratiquées pendant la dernière guerre, Jacques Gélat s’en détache rapidement pour nous entraîner dans l’univers de la vie intérieure dont les mouvements infinitésimaux, sortes de « tropismes » de l’âme pour reprendre le mot de Nathalie Sarraute, tout en paraissant mener leur vie propre, entrent constamment en écho avec les objets et les êtres qui nous entourent.
 Ainsi, à la faveur d’un conte porté par une écriture aérienne, le lecteur se trouve-t-il amené à se poser les questions existentielles les plus graves, dont celles-ci : des vérités que recèle notre passé, que pouvons-nous réellement savoir ? comment se les réapproprier ? et le secret du bonheur ne serait-il pas dans une forme de renoncement ?

L.L.L., mars 2001