Le Palimpseste

Mai 1991

300 pages

Domaine français

978-2-7143-0420-9

15.45 €

Palimpseste : parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte.
Mais n’y a-t-il pas sous le premier texte un autre texte plus ancien, dont le dernier n’est que le souvenir, ou le pressentiment ? Et qui parle en ces dialogues traduits du silence, ouverts sur la cime, la caverne, la mer ? Est-ce le Moi et la Conscience ? Dante et Béatrice ? L’Âme et l’Esprit ? L’Inconnu et l’Innommé ? Leur échange infiniment singulier, au sein de l’universel désir, rejoint l’intimité de tous ceux qui élaborent en secret, peut-être même à leur insu, la métamorphose du temps en éternité.
J. M.

Jean Mambrino

Jean Mambrino est né à Londres en 1923 d’ancêtres florentins, andalous et champenois. Il est chargé de la chronique littéraire et dramatique des Études.

La poétique de Jean Mambrino se situe d’emblée dans la ligne de celle des écrivains qui cherchent à traduire la réalité dans ce qu’elle a d’essentiel, la présence de l’Être en ce qu’il a de plus authentique et de plus pur…
Cette poésie, simple dans sa forme, trouve sa plus grande originalité dans la richesse d’une symbolique qui use largement du pouvoir évocateur des éléments de la Nature.
Dictionnaire de Littérature Française (Bordas), A. C. Damour

Mambrino hérite de cette vigilance chère à des René Char, André Frénaud, Jean Malrieu, il boit la nuit à longues lampées, et le bruit de sa soif est là, sans déguisement, sans lâcheté. Poèmes-nids, sans arbre, sans terre, et qui pourtant font une présence à deux dans la page, lèvent un verre à la santé du désastre, et nous enracinent dans cette petite verticale fragile du dedans : le poème.
Dominique Sampiero, Le Matricule des Anges, décembre 1993/janvier 1994 En savoir plus.

Presse et librairies

Nous assistons à une sanctification du dialogue : derrière les deux êtres en présence se profilent des interlocuteurs imaginaires, plus puissants qu’eux. On a envie, à propos de ce livre, de parler d’absurde rayonnant, dans son absolue originalité.

Alain Bosquet, Quotidien de Paris, 22 mai 1991

C’est le désir qui dévoile les teintes, les variantes, les odeurs, les reflets, les échos et fait naître les chemins inconnus. Et c’est cette profusion de lumière et de splendeur que porte l’écriture de Mambrino.

Pascal Boulanger, Europe, mars 1992

Sous forme d’un dialogue avec soi-même ou un alter ego, ce livre exigeant nous entraîne en une longue méditation vers des voies anciennes qui, au fond de nous-mêmes, rejoignent l’universel désir.

Lectures 62, juillet-août