Le Palimpseste
Palimpseste : parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte.
Mais n’y a-t-il pas sous le premier texte un autre texte plus ancien, dont le dernier n’est que le souvenir, ou le pressentiment ? Et qui parle en ces dialogues traduits du silence, ouverts sur la cime, la caverne, la mer ? Est-ce le Moi et la Conscience ? Dante et Béatrice ? L’Âme et l’Esprit ? L’Inconnu et l’Innommé ? Leur échange infiniment singulier, au sein de l’universel désir, rejoint l’intimité de tous ceux qui élaborent en secret, peut-être même à leur insu, la métamorphose du temps en éternité.
J. M.
Presse et librairies
Nous assistons à une sanctification du dialogue : derrière les deux êtres en présence se profilent des interlocuteurs imaginaires, plus puissants qu’eux. On a envie, à propos de ce livre, de parler d’absurde rayonnant, dans son absolue originalité.
Alain Bosquet, Quotidien de Paris, 22 mai 1991C’est le désir qui dévoile les teintes, les variantes, les odeurs, les reflets, les échos et fait naître les chemins inconnus. Et c’est cette profusion de lumière et de splendeur que porte l’écriture de Mambrino.
Pascal Boulanger, Europe, mars 1992Sous forme d’un dialogue avec soi-même ou un alter ego, ce livre exigeant nous entraîne en une longue méditation vers des voies anciennes qui, au fond de nous-mêmes, rejoignent l’universel désir.
Lectures 62, juillet-août