Le Chiffre de la nuit
Une poésie de l’ultime. Musicalement sévère (vous diriez rituelle). Modulée de l’intérieur, dans sa saveur offerte à la pensée. Grave comme ce qui va finir. À l’écoute du soi, de ce qui parle dans le soi. Recevant le Chiffre posé sur la nuit, sur l’abîme. Quand se présente la présence où repose et s’origine notre monde. Qui est ici et pas d’ici.
J. M.
Presse et librairies
Si ces vers rigoureusement classiques nous atteignent si profondément, c’est que la rigueur de l’expression est indissociable de la vibration de l’être. Il y a dans le contenu et dans la structuration du Chiffre de la nuit une modulation orphique.
BCLF, 29 janvier 1990