Le Chiffre de la nuit

Novembre 1989

96 pages

Domaine français

978-2-7143-0350-9

13.15 €

Une poésie de l’ultime. Musicalement sévère (vous diriez rituelle). Modulée de l’intérieur, dans sa saveur offerte à la pensée. Grave comme ce qui va finir. À l’écoute du soi, de ce qui parle dans le soi. Recevant le Chiffre posé sur la nuit, sur l’abîme. Quand se présente la présence où repose et s’origine notre monde. Qui est ici et pas d’ici.
J. M.

Jean Mambrino

Jean Mambrino est né à Londres en 1923 d’ancêtres florentins, andalous et champenois. Il est chargé de la chronique littéraire et dramatique des Études.

La poétique de Jean Mambrino se situe d’emblée dans la ligne de celle des écrivains qui cherchent à traduire la réalité dans ce qu’elle a d’essentiel, la présence de l’Être en ce qu’il a de plus authentique et de plus pur…
Cette poésie, simple dans sa forme, trouve sa plus grande originalité dans la richesse d’une symbolique qui use largement du pouvoir évocateur des éléments de la Nature.
Dictionnaire de Littérature Française (Bordas), A. C. Damour

Mambrino hérite de cette vigilance chère à des René Char, André Frénaud, Jean Malrieu, il boit la nuit à longues lampées, et le bruit de sa soif est là, sans déguisement, sans lâcheté. Poèmes-nids, sans arbre, sans terre, et qui pourtant font une présence à deux dans la page, lèvent un verre à la santé du désastre, et nous enracinent dans cette petite verticale fragile du dedans : le poème.
Dominique Sampiero, Le Matricule des Anges, décembre 1993/janvier 1994 En savoir plus.

Presse et librairies

Si ces vers rigoureusement classiques nous atteignent si profondément, c’est que la rigueur de l’expression est indissociable de la vibration de l’être. Il y a dans le contenu et dans la structuration du Chiffre de la nuit une modulation orphique.

BCLF, 29 janvier 1990