La bonne Lady Ducayne
Traduit de l'anglais par Jacques Finné
Bella est pauvre et les temps sont rudes. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère, elle se fait demoiselle de compagnie. Par quelque hasard providentiel, Bella trouve une place en or auprès d’une vieille veuve immensément riche et généreuse, la « bonne lady Ducayne ». Celle-ci vit en Italie, où Bella la suit et savoure, les premiers temps de son service, les délices d’une vie facile et heureuse. La bonne Lady n’est pas exigeante. Bella est très libre. Elle se fait des amis dans la bonne société anglaise. Mais, très progressivement, de façon inexplicable, Bella dépérit. Les lettres qu’elle envoie à sa mère témoignent de la lente mais sûre atrophie de son énergie, de son humeur teintée de mélancolie. Promenades au grand air, revitalisants, repos… Rien n’y fait. Bella se meurt alors qu’apparaissent sur ces bras des traces de morsures de moustiques aussi féroces qu’invisibles. Mais qui se cache exactement derrière la bonne Lady Ducayne et le récit auquel elle prête son nom ? Ancien régime moribond pompeur de sang d’une jeunesse laborieuse pressée de sortir de sa condition ? Lutte des classes déguisées en histoire de vampires ?
Presse et librairies
Une délicieuse variation sur le thème du vampirisme.
Thierry Guinhut, Le Matricule des Anges n° 250, février 2024Un texte à la lisière des genres, assez emblématique de l’esprit fin-de-siècle et d’un certain changement des paradigmes. Assurément un immanquable pour ceux qui s’intéressent à la construction du motif vampirique en littérature.
Vladkergan, Vampirisme.com, 28 février 2024Ici le surnaturel prend une tournure très moderne.
Plaisirs à cultiver, 15 décembre 2023