La Bête a bon dos
Quand la bête humaine devient un mauvais sujet jusqu’à devenir sa bête noire, Christine Van Acker observe plutôt les autres animaux.
Elle les accompagne un bout de chemin, écoute leurs voix, se glisse en eux, essaie de les voir au plus près de ce qui les anime.
Elle emprunte ensuite les voies de la littérature pour tenter de les soulager de la charge que nous leur avons mise sur le dos à leur insu afin que puisse advenir un instant la présence nue de ces autres bêtes débarrassées de nous.
Dans ces courtes chroniques, pleine d’humour et, mine de rien, très sérieusement documentées, on rencontrera des tardigrades, des limaces, des oiseaux, des cochons, et quelques individus étranges.
Presse et librairies
Une curiosité gourmande sur un peuple gigantesque et minuscule, celui de l’herbe et du bord des routes.
Camille Decisier, Le matricule des Anges, avril 2018Une rêverie sur le vivant.
Entretien de Christine Van Acker avec Riccardo Barontini, Literature.green, juin 2019 — SourceOn entrera dans ce livre au hasard, de la même manière qu’on atterrit dans l’herbe ou qu’on est soudain mis en présence d’un oiseau de nuit. Ne bougez pas, les surprises jaillissent. Un écureuil crie à l’auteure de passer son chemin : « On le dirait à vapeur quand il lance sa colère comme une toux. » Une chienne égarée est rendue à son maître, un chasseur : « Elle nous a laissé son odeur, celle du crime et de la peur (…) »
Claire Devarrieux, Libération, 21 février 2018