Le livre d’un naturaliste
Traduit de l'anglais et postfacé par Bertrand Fillaudeau
« C’est parce qu’il s’identifie aux bêtes qu’Hudson est en quelque sorte un “psychologue animalier”. Il connaît leur langage, leurs habitudes, leurs mouvements qui traduisent ce qu’elles ressentent. S’il reste un maître dans l’art d’appréhender la nature, s’il est moderne et extrêmement actuel, c’est par sa capacité à mélanger genres et langages, observations de terrains et intelligence des hypothèses élaborées à partir de ses réflexions. Il invente sa propre “science” où l’expérience personnelle fait partie de l’observation. Sa pensée n’étant jamais conceptuelle, il s’appuie toujours sur des cas concrets et rompt avec la prétendue objectivité scientifique. En dépit de ses nombreuses connaissances scientifiques, c’est l’observation seule qui lui permet d’imaginer quelles sont ou quelles pourraient être les facultés animales, dès lors que “nous ne savons pas et ne pourrons jamais connaître ce qu’un insecte sait et ressentir ce qu’il ressent”. »
Bertrand Fillaudeau
Préface de l’auteur. La vie dans une forêt de pins. Conseils aux chasseurs de vipères. Les chauves-souris. Beauté du Renard roux. Un amoureux des renards. L’écureuil insatisfait. Les histoires d’oiseaux de mon voisin. Les pérégrinations du crapaud. Le Héron cendré : un oiseau remarquable. Le Héron cendré : un mets de choix. La question des taupes. La langue du serpent. Le serpent blessé. Les guêpes. Les splendides Sphinx tête de mort. La vigoureuse taupe. Une rate amicale. John-va-au-lit-à-midi. Le Fritillaire pintade. À propos des pelouses. Index. Postface de Bertrand Fillaudeau. Bibliographie