En lisant en écrivant

Janvier 1980

312 pages

Domaine français

978-2-7143-0303-5

20 €

Le titre de cette œuvre est le plus explicite des quatrième de couverture ; l’absence de virgule entre les deux gérondifs rend le glissement de l’un à l’autre logiquement équivalant, tant il est vrai qu’ “on écrit d’abord parce que d’autres avant vous ont écrit”.

Julien Gracq

Julien Gracq est né le 27 juillet 1910 à St Florent-le-Vieil sur les bords de la Loire, entre Nantes et Angers, commune dans laquelle il se retirera, très éloigné des cercles littéraires et des parades mondaines, jusqu’à sa mort en 2007. Agrégé d’histoire, Julien Gracq débute sa double activité en 1937. D’une part il entreprend son premier livre, Au château d’Argol, et de l’autre, il commence à enseigner, successivement aux lycées de Quimper, Nantes, Amiens, et se stabilise au lycée Claude-Bernard à Paris à partir de 1947, jusqu’à sa retraite en 1970. Signalons qu’il sera professeur sous son vrai nom, Louis Poirier, et écrivain sous le nom plus connu de Julien Gracq, qui construit continûment, après ce premier ouvrage, une œuvre de romancier, de poète, de nouvelliste, de dramaturge et d’essayiste. Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l’agrégation, publiées de son vivant dans la bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque. En savoir plus.

Presse et librairies

Les professionnels ne rateront pas la leçon du maître.

Angelo Rinaldi, L’Express

On a beau dire et répéter qu’il est bon, plus, vital, que nos mots autorisés à nous, un rien trop pâles culbutent cul par-dessus tête dans les fosses pour y mieux copuler avec des mots venus de la vie, du cinéma, du polar ou d’ailleurs, quand soudain se déploie devant vous une écriture parfaite, maîtrisée, classique, haute, comme celle de Julien Gracq dans ses derniers textes « En lisant en écrivant »… alors on se lève et on soulève son chapeau.

Françoise Xenaxis, Le Matin de Paris