Contes de Grimm

Traduction de Natacha Rimasson-Fertin.

Janvier 2009

1188 pages

Merveilleux

978-2-7143-1192-4

43 €

Voici la première édition intégrale commentée de l’ensemble des 201 contes des frères Grimm auxquels sont joints les 28 textes qu’ils ont supprimés dans la dernière mouture de leur recueil, et 10 légendes pour les enfants.

Natacha Rimasson-Fertin a voulu se démarquer de ses illustres devanciers (Armel Guerne et Marthe Robert notamment) en choisissant une traduction très proche du texte original, dans le souci de faire goûter au lecteur la spécificité du style des frères Grimm.

Les lecteurs français n’avaient pas accès à une édition critique des contes de Grimm, c’est chose faite : chaque conte est suivi d’un commentaire alerte mais précis – le nom des conteurs ou des informateurs, le contexte de la composition, les éventuels remaniements. Ces commentaires font également une large place aux notes que les frères ont eux-mêmes établies dès la deuxième édition et montrent combien ce célèbre recueil a évolué au fil du temps.

Presse et librairies

Il n’existait pas à ce jour d’édition scientifique en français des deux cent un contes collectés par les frères Grimm, Jacob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859), au début du XIXe siècle, d’ après la tradition orale du centre de l’Allemagne d’où ils étaient originaires. C’est chose faite désormais, grâce aux efforts conjugués de la traductrice Natacha Rimasson-Fertin et de Fabienne Raphoz (Corti).

Nathalie Crom, Télérama, 24 juin 2009

Enfin paraît en France la première édition intégrale des 239 contes collectés par les frères Grimm, y compris les censurés, y compris les retranchés. Cette édition est indispensable à tous ceux qui aiment les livres. Elle est due à Natacha Rimasson-Fertin. Tous les contes ont été retraduits avec la plus grande simplicité possible. Et chacun d’entre eux est commenté, en notes, avec l’érudition la plus sûre.
La beauté des contes, comme le pouvoir des rêves, c’est qu’ils sont portés par un élan qui envahit l’âme irrésistiblement. Ni l’un ni l’autre ne connaissent la position sujet. Le rêveur surgit dans le rêve avec son corps et son visage ; c’est une troisième personne comme les autres personnages du rêve ; comme tous les héros de conte, il y poursuit sa quête. Le conte pénètre directement dans l’inconscient. Il ne faut jamais expliquer la signification d’un conte à un enfant.

Pascal Quignard, Le Monde des livres

Les contes des Grimm doivent leur magie à la souffrance qui les fixe et la liberté qui les porte.

Philippe Lançon, Libération

Comme dans tous les contes, les humains, les animaux, les végétaux et même les objets communiquent et négocient. Les tables se couvrent de victuailles. Les masures se transforment en châteaux puis retournent à leur état premier. « Le conte, dit Pascal Quignard, dans Le Monde du 26 juin, pénètre directement dans l’inconscient. Il ne faut jamais expliquer la signification d’un conte à un enfant. » Ni aux adultes. Il suffit de se laisser emporter par l’élan qui porte d’un récit à l’autre, étonnantes variations sur les thèmes éternels : avoir un toit, manger, aimer et être aimé, être reconnu par les siens.

Isabelle Rüf, Le Temps, 18 juillet 2009

La récolte des Grimm est d’une richesse et d’une variété incroyables : contes merveilleux, facétieux, légendaires, chrétiens, d’animaux. Outre leur charme, il est fascinant de découvrir leurs ramifications lointaines et souterraines. […] L’histoire des musiciens de la ville de Brème trouve sa plus ancienne occurrence européenne dans un poème latin du Flamand Maître Nivard de Gand, l’Ysengrinus, écrit vers 1150.

Jacques Franck, La Libre Belgique, 7 septembre 2009