Archéophonies

Traduction de Stéphane Bouquet.

Janvier 2019

80 pages

Série américaine

978-2-7143-1219-8

16 €

Avec le présent recueil, Archeophonics, le troisième que nous publions, après Externationale et Chansons du seuil, nous avons pour ambition de poursuivre, dans le cadre de notre collection « Série Américaine », exclusivement consacrée aux poètes américains, une politique d’auteur pour cette voix contemporaine novatrice.

Archéophonies est un titre qui ne fait pas mystère de son contenu.

Il s’agira de voix (phonies) et il s’agira de choses qui sont sous le sol et qu’on trouvera si on creuse (archéo) : morts, fantômes, souvenirs d’enfance et d’une langue qui chantait des berceuses aux « rythmes naïfs » (pour citer Rimbaud qu’un des poèmes place en épigraphe). Mais aussi souvenirs d’amours ratées ou d’une adolescence parfois compliquée. Dans un des poèmes le narrateur à genoux sur le sol, « dégueu et défoncé », pourrait ressembler comme un frère au poète Peter Gizzi qui a, de son propre aveu, abusé de substance dans sa jeunesse.

Stéphane Bouquet

Peter Gizzi

Peter Gizzi, né en 1959, dans le Michigan, est poète, essayiste, éditeur et professeur de littérature américaine (University of Massachussetts Amherst). Il a publié huit livres de poésie, qui, tous, ont été remarqué par la critique outre-atlantique. En savoir plus.

Stéphane Bouquet

Stéphane Bouquet, écrivain, traducteur, né à Paris en 1966. Il a publié des livres de poésie et un récit chez Champ Vallon ainsi que des traductions de poètes américains chez Corti et aux éditions Nous. Il a animé avec Laurent Goumarre l’émission Studio danse sur France Culture et il a été critique littéraire à Libération et collaborateur auprès du Monde.
Pensionnaire à la villa Médicis en 2002 et 2003. Il a par ailleurs écrit les textes de (et joué dans) La Traversée, long-métrage autobiographique, ainsi que les scénarios de divers films de Sébastien Lifshitz, de Valérie Mréjen, de Yann Dedet et de Robert Cantarella. Il a été longtemps critique aux Cahiers du cinéma. Il a publié des études sur Gus Van Sant, sur Eisenstein et sur L’Évangile selon saint Matthieu de Pasolini (éd. Cahiers du cinéma). En savoir plus.

Presse et librairies

[…] Les mots sont une arme dont Peter Gizzi se délecte, s’émerveille, dans cette « extase de nommer ».

François Baillon, La Cause littéraire, 13 juin 2019

Peter Gizzi sent simplement que le monde déborde et lui coule dessus et le noie de présence : tout ce qui a lieu, dans les moindres détails. Même un paysage presque complètement immobile, il ne peut jamais vraiment lui faire face entièrement.

Matthieu Gosztola, Poezibao, 21 mai 2019