Poésie complète

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Yves di Manno

Janvier 2011

352 pages

Série américaine

978-2-7143-1070-5

23.35 €

Ouvrage réédité en 2025 :  Poésie complète

Yves di Manno avait publié trois recueils de George Oppen aux éditions Unes, dans les années 1980. Cette version désormais complète et totalement refondue de sa traduction est le fruit de trente ans de dialogue avec l’une des œuvres poétiques majeures du XXe siècle.

Yves di Manno a reçu le prix Mottart de soutien à la création littéraire attribué par l’Académie française en 2012, après cette traduction.

George Oppen

George Oppen (1908-1978) est un poète américain. En savoir plus.

Yves di Manno

Né en 1954, Yves di Manno a publié une vingtaine d’ouvrages, et quelques traductions. Il dirige depuis 1994 la collection Poésie/Flammarion. En savoir plus.

Presse et librairies

Osons la subjectivité : pour moi, le poète le plus bouleversant de sa génération.

Philippe Blanchon, Poezibao, 31 octobre 2011

Ce qui est apparu comme réussite totale à la lecture de cette traduction est la capacité qu’eut le traducteur à être plus que soi, démontrant par là même et aussi la force lente d’imprégnation du poème, son travail sur le temps.

Jean-Pascal Dubost, Poezibao, 29 novembre 2011

Cette poésie silencieuse est d’autant plus prenante qu’on croit presque y entendre le poète se concentrer, délibérer, travailler pour dire de la manière la plus juste possible.

Claude Grimal, La Quinzaine littéraire n° 1051, décembre 2011

[…] Le lecteur, dépassé, reste sans voix.

Marta Krol, Le Matricule des Anges n° 129, janvier 2012

La poésie s’élabore à partir de cette hésitation entre l’évidence apparente et l’inexplicable. Dire seulement « cela est » rencontre d’ailleurs l’incompréhension : « Il y avait un homme qui ne comprenait pas, parce je disais des choses simples ; pour lui, c’était comme si je n’avais rien dit. Je disais : il y a une montagne, un lac » (p. 229).

Tristan Hordé, Europe, avril 2012

Toute son œuvre porte la marque de cette véritable ascèse existentielle, appliquée à lui-même, sans état d’âme particulier. Au nœud de son écriture, cette injonction : « Nous devons parler désormais. Je ne suis plus très sûr des mots, / L’horlogerie du monde. »

Patrice Beray, Mediapart