Les yeux fermés ou Les variations Bergman

Janvier 2011

224 pages

Domaine français

978-2-7143-1049-1

19.25 €

On a parfois le sentiment, dans la vie quotidienne, d’être soudain à l’intérieur d’un film ; ou bien qu’un film s’est emparé de notre part la plus secrète et l’expose à nos yeux en même temps qu’aux yeux des autres, sur un écran, Ingmar Bergman, mieux que tout autre cinéaste, a mis en relation le cinéma avec sa « chambre crépusculaire ». C’est en sa compagnie, avec son aide, que j’établis des relations, « les yeux fermés », c’est-à-dire, avec les yeux du souvenir, entre le cinéma et la littérature qui comptent pour moi, les livres que j’écris et ma biographie. Une circulation plus intuitive que rationnelle, moins théorique que destinée à faire signe, et susciter chez le lecteur un travail mémoriel analogue.

Marie Étienne

Après une enfance en Asie et une jeunesse africaine, Marie Étienne revient s’établir en France, où elle sera l’assistante d’Antoine Vitez jusqu’à la fin des années 1980. Elle a participé à l’aventure de la revue Action poétique et collabore à La Quinzaine littéraire. Depuis La Longe (1981), elle a fait paraître une vingtaine d’ouvrages – poésies, romans, chroniques – qui ont peu à peu tissé une œuvre d’une profonde unité. Le prix Mallarmé lui a été décerné pour Anatolie, paru en 1997 dans la collection Poésie/Flammarion, où elle a également publié Roi des cent cavaliers (2002, traduit chez Farrar, Straus & Giroux en 2008) et Dormans (2006). En savoir plus.

Presse et librairies

Un parcours cinéphilique mêlant géographie (d’Abidjan au Quartier latin), ping-pong mental, écrans urbains, inspirations, images obsédantes, titre mystère. La Laterna magica de Marie Étienne reflète aussi le récit d’une entrevue captivante avec Pierre Rissient, qui lui demande d’être sa scénariste. Cette cocasse rencontre manquée surgit de l’obscurité pour se transformer en un  joli court-métrage littéraire.

Jean-Luc Douin, Le Monde, 29 avril 2011