Haute lice

Certains écrits surgissent, pareils aux rêves dans le sommeil.
Ils imposent leur présence, tout en se dérobant à l’interprétation.
L’auteur doit s’en accommoder, les ordonner tant bien que mal, tapisserie finale.
Des fables qu’une voix, inconnue, lui raconte.
Des scènes qui se jouent sur son écran privé.
Des silhouettes aperçues.
Tels sont les éléments qui composent Haute lice, que le temps, plus qu’elle-même, a fini par monter, et qui lui font cortège depuis presque toujours.
Marie Étienne
Presse et librairies
Personnages multiples dépliés dans le mouvement chatoyant de la trame, les chimères de Marie Étienne animent tout un théâtre d’ombres. Elles prennent vie dans la blancheur de la page puis s’effacent pour laisser place lisse à d’autres silhouettes et […] entraînent le lecteur dans l’aventure textuelle de sept territoires intérieurs, échos d’écriture aux Lointains intérieurs d’Henri Michaux.
Angèle Paoli, Terres de femmes[…] Ce sont toutes les données de son « œuvre-vie » qui se rassemblent : l’exil, le souvenir, le mythe, la scène, le rêve, noués avec exigence et beauté dans une écriture au féminin d’une bouleversante sobriété.
J.-Y. M., Le Magazine Littéraire n° 506, mars 2011Il y a dans Haute lice un amour de la langue (comment dire autrement ?) que l’on voudrait plus répandu, une jubilation que l’on partage sans peine, un humour constant — et une manière malicieuse de l’auteur d’être présente.
Tristan Hordé, Les carnets d’Eucharis, avril 2011