Haute lice

Couverture du livre Haute lice

Janvier 2011

192 pages

Domaine français

978-2-7143-1048-4

18.25 €

Certains écrits surgissent, pareils aux rêves dans le sommeil.
Ils imposent leur présence, tout en se dérobant à l’interprétation.
L’auteur doit s’en accommoder, les ordonner tant bien que mal, tapisserie finale.
Des fables qu’une voix, inconnue, lui raconte.
Des scènes qui se jouent sur son écran privé.
Des silhouettes aperçues.
Tels sont les éléments qui composent Haute lice, que le temps, plus qu’elle-même, a fini par monter, et qui lui font cortège depuis presque toujours.
Marie Étienne

Marie Étienne

Après une enfance en Asie et une jeunesse africaine, Marie Étienne revient s’établir en France, où elle sera l’assistante d’Antoine Vitez jusqu’à la fin des années 1980. Elle a participé à l’aventure de la revue Action poétique et collabore à La Quinzaine littéraire. Depuis La Longe (1981), elle a fait paraître une vingtaine d’ouvrages – poésies, romans, chroniques – qui ont peu à peu tissé une œuvre d’une profonde unité. Le prix Mallarmé lui a été décerné pour Anatolie, paru en 1997 dans la collection Poésie/Flammarion, où elle a également publié Roi des cent cavaliers (2002, traduit chez Farrar, Straus & Giroux en 2008) et Dormans (2006). En savoir plus.

Presse et librairies

Personnages multiples dépliés dans le mouvement chatoyant de la trame, les chimères de Marie Étienne animent tout un théâtre d’ombres. Elles prennent vie dans la blancheur de la page puis s’effacent pour laisser place lisse à d’autres silhouettes et […] entraînent le lecteur dans l’aventure textuelle de sept territoires intérieurs, échos d’écriture aux Lointains intérieurs d’Henri Michaux.

Angèle Paoli, Terres de femmes

[…] Ce sont toutes les données de son « œuvre-vie » qui se rassemblent : l’exil, le souvenir, le mythe, la scène, le rêve, noués avec exigence et beauté dans une écriture au féminin d’une bouleversante sobriété.

J.-Y. M., Le Magazine Littéraire n° 506, mars 2011


Il y a dans Haute lice un amour de la langue (comment dire autrement ?) que l’on voudrait plus répandu, une jubilation que l’on partage sans peine, un humour constant — et une manière malicieuse de l’auteur d’être présente.

Tristan Hordé, Les carnets d’Eucharis, avril 2011