Le piano d'Épictète
Un pianiste de bar passionné par le be-bop et les stoïciens
Un lecteur fou qui reçoit dans sa boîte aux lettres des messages de ses écrivains chéris
Un écrivain fasciné par l’art quotidien d’une cuisinière
Un couple préhistorique qui assiste, de sa caverne, à la naissance de la société de consommation
Un contemplatif irrésistiblement emporté dans une méditation autour des seins
Un pays où les hommes de lettres sont au pouvoir
Entre ces morceaux apparemment disparates : le petit fil secret d’une histoire — sans doute celle d’une sagesse impossible à trouver. La littérature, pourrait-on croire, conduirait à cette sagesse. Mais sa passion est étouffante. Et l’on aimerait qu’elle respire dans le bruit du monde.
Contre l’esprit de sérieux, l’auteur choisit sans scrupule l’esprit de scherzo. Que les anges ne s’avisent pas de venir prendre avec lui son petit déjeuner. Il les recevrait très mal.
Auteur d’un livre remarqué sur Henri Michaux, Jean-Pierre Martin, né à Nantes en 1948, est maître de conférences en littérature française à l’Université Lumière Lyon 2.
La lecture de certains récits courts dans la Nouvelle Revue Française nous avait conduit à lui demander de réfléchir à un livre possible : Le piano d’Épictète est la réponse de Jean-Pierre Martin, la preuve qu’il est à la fois essayiste et écrivain.
Presse et librairies
Ces huit nouvelles, chroniques et fantaisies (…) ont en commun la même quête d’une élégance discrète, d’une sagesse en contrepoint d’un siècle bruyant et brutal, d’un lieu idéal où la littérature et la musique tisseraient subtilement leurs échos. L’esprit du jazz, le rythme incisif du scherzo y mènent une dans e tendres et ironique.
Nouvelle Donne, 1er semestre 1995D’autres maos sont devenus chefs de cabinet ou patrons, Martin, lui, publie un essai sur Michaux chez Corti et chez le même éditeur un petit ouvrage modeste, intelligent, sensible, ironique, Le piano d’Epictète.
Michel Polac