Le Journal de Satan et autres nouvelles

Couverture du livre Le Journal de Satan et autres nouvelles

Traduit du russe par Sophie Benech

Préface de Linda Lê

Avril 2002

464 pages

Littérature étrangère

978-2-7143-0781-1

23.35 €

Les textes qui composent ce cinquième et dernier volume des œuvres en prose ont été écrits de 1915 à 1919, date de la mort d’Andréïev.
Comme s’il avait pressenti l’imminence de sa mort, Andréïev donne ici, dans cet ultime volume, le résumé-somme de son talent.
Nous retrouvons à la fois la veine réaliste avec, notamment « Conversation nocturne », la veine satirique, voire comique, avec « Les Ânes », ses obsessions avec « Le Joug de la guerre », son sens du tragique quotidien avec « Le Sacrifice », son côté tendre avec « Herman et Martha ».
C’est certainement avec son roman Le Journal de Satan que le génie visionnaire d’Andréïev atteint son acmé. Il imagine concrètement les conséquences du constat de la mort de Dieu sur les comportements humains : la puissance et le pouvoir de l’argent n’auront plus comme vis-à-vis que la puissance de la pensée, terreau d’un terrorisme encore à venir. Il va même jusqu’à inventer un personnage travaillant sur le projet d’une bombe vivante(…)
Avant le Boulgakov du Maître et Marguerite et après le légendaire Faust, Andréïev invente un diable abasourdi d’être vaincu par l’être humain sur son propre terrain.
« Pour tout ce qui touchait aux côtés sombres de la vie, aux contradictions de l’âme humaine, aux fermentations dans le domaine de l’instinct, Andréïev est d’une effrayante perspicacité. » (Maxime Gorki)

Leonid Andreïev

Léonid Andreïev (1871-1919) est un écrivain et photographe russe. Il est l’une des consciences dissidentes et prémonitoires du siècle dernier. Militant antitsariste puis militant antibolchévique, Leonid Andreïev est non seulement un auteur de grande envergure et un photographe particulièrement visionnaire, il est aussi une des consciences prémonitoires du siècle dernier.
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