La Véranda

Janvier 2007

160 pages

Domaine français

978-2-7143-0933-4

15.2 €

« Je prends peut-être ce train pour la dernière fois. » Ainsi commence ce troublant roman. Le narrateur, désœuvré, voyage dans la mythique Mitteleuropa, vers une destination tout aussi incertaine que la période qu’il traverse. Soudain, sur le bastingage d’un bateau voguant sur un lac autrichien, son œil est attiré par une haute bâtisse dont « un appentis ombragé de chèvrefeuille forme sur le flanc gauche une véranda soutenue par des colonnettes ».
Dès lors tout bascule. Pourquoi est-il si fasciné par ce lieu ? Pourquoi a-t-il cette irrésistible et improbable sensation de déjà-vu ? Le voilà qui loue une habitation tout près de cette véranda. Il finira bien par rencontrer ses habitants, par mettre un nom sur les sortilèges qui l’ont attirés jusque-là.

Robert Alexis

Après La Robe, très bien reçu du public et de la critique, déjà traduit en Italie et en Espagne, après La Véranda, choisi dans le cadre de l’opération l’Été des libraires 2007, Robert Alexis publie son troisième roman. Il ne nous avait donné de sa biographie qu’un lieu : il vit à Lyon, et deux repères : a été l’élève du philosophe François Dagognet, apprécie la discrétion de B. Traven. Nous respecterons encore la sienne. En savoir plus.

Presse et librairies

Hymne poétique à la littérature et à la magie des lieux qui façonnent les existences, La Véranda est un roman simplement magnifique.

Alexandra Morardet, Arte

La Véranda retint l’attention par ses accents feutrés, son pouvoir évocateur. […] On se laisse étourdir à la lecture de ce récit à […], que teinte le silence – qui est la respiration de l’Éternité. Un roman mélancolique en diable, portrait en pied d’un mystère.

La Libre Belgique, 12 janvier 2007

On songe à Huysmans, parfois. Et la beauté et l’élégance du style suscitent comme un sentiment amoureux pour le texte même, tant il élève quand on le lit l’âme à un degré d’épure et de désordre à la fois. Tout y est suave et vénéneux. Rien ne ressemble à aujourd’hui. La langue est réinventée, étoffée à nouveau, comme si on l’avait d’une certaine manière retrouvée enfin.


LP, Le Magazine des livres, mars/avril 2007

Un mouvement perpétuel et un mélange doux-amer ; un goût saumâtre après le velours du miel, qu’Alexis fait succéder dans une trajectoire allant du rêve au cauchemar. Et si la vie n’était qu’un songe ? Il serait une descente aux enfers, un ciel en creux esquissé pour de faux.

Benoît Legemble, Le Matricule des Anges n° 80