Flowerbone
Les cyborgs ont fini par succéder aux hommes.
V. Dee a succédé aux cyborgs… un Grand Ordinateur, une entité riche de toute l’évolution. Mais l’univers n’en demeure pas moins une énigme. Il n’y a pas de « savoir absolu ».
Quand a-t-on fait fausse route ? Ne faut-il pas tout recommencer à partir des humains, de leur sensibilité, de leurs intuitions ?
Le « Programme » choisit dans le passé une femme capable d’endosser le rôle d’une Ève nouvelle. Le cyborg dans lequel celle-ci réapparaît découvre les fonctions de la chair, de la sensualité, de l’amitié, de l’amour.
L’humain est composé à part égale d’un désir d’anéantissement, de fusion dans l’universel. Un as de l’aviation servira de support, un héros mort en 1917 après plus de 50 duels à son avantage, le prochain « Adam », un homme qui refuse les limites attachées au corps.
Le couple s’unit après maintes péripéties les conduisant de New-York au Kenya, d’un gangster de Harlem aux chamans masaïs.
Un enfant naîtra, un point de lumière dans la nuit infinie.
R. A.
Presse et librairies
Un véritable bijou rétro-futuriste servi par une langue sublime, qui fait écho à L’Ève future de Villiers de L’Isle-Adam.
V. C., Chronic’art, Mars 2008Lorsque je l’ai refermé, ce roman singulier m’a semblé exiger une relecture. Mince, mais bien compact, il ressemblait à l’énigmatique vaisseau qui surgit aux premières lignes. Il filait toujours, plus loin, sans gravité, au-dessus des profondeurs, au-dessus de vastes obscurités.
Pierre Péju, Libération, 13 mars 2007Une simple chambre d’hôtel devient chez Alexis le vestige d’un monde qui peu à peu se délite, à travers « le cercle blanc des nappes sur les tables de chêne, les chandeliers, les vases munis d’une rose immatérielle, les colonnes de faux marbre dont l’abaque se perdait dans la nuit poussiéreuse du plafond. »
Benoît Legemble, Le Matricule des Anges, février 2008À la fois roman d’anticipation et roman des origines, Flowerbone est un très beau conte des temps modernes servi par une plume élégante et châtiée. Robert Alexis n’en finit pas de séduire par l’originalité, la singulière gravité de ses thèmes et la force de son style unique.
Pascale Arguedas, CalouRobert Alexis nous berce de son écriture enchanteresse qui agît sur nous comme un sortilège.
M’Lire - Laval, le 21 février 2008Flowerbone, c’est la volonté d’une retour aux fondements de l’humanité dans un monde où les cyborgs ont remplacé les humains.
Julie Labat, Page, janvier-février 2008