La Route fantôme

Février 2007

128 pages

Domaine français

978-2-7143-0936-5

13.7 €

Qui n’a jamais rêvé de partir ? Cette tentation et cette interrogation, qui étaient déjà présentes dans le premier récit de Cosmeur, Jean, sont au centre de La Route fantôme, avec toute l’ambiguïté que recèle cette question. Quête d’absolu ou fuite ?
À la suite du décès de sa mère, Julien accepte de partir aux États-Unis à la recherche de la tante Éléonore, disparue depuis vingt ans dans l’Ouest américain, avec le seul secours de quelques cartes postales qu’elle envoyait à ses enfants, les jumeaux Aline et Germain.
Ce qui, au départ, n’était pour Julien qu’une sorte de jeu – retrouver une disparue avec peu d’indices – et de revanche – en finir avec son propre passé américain –, sera en fin de compte une sorte de retour initiatique, l’apprentissage d’une ouverture au monde et aux autres.
Entre l’immobilité rêveuse et le voyage prétexte, se déploie le livre d’un poète.

Presse et librairies

Avec La Route fantôme, voyage tellurique et aérien, Frédéric Cosmeur distille son romantisme noir en sondant des thèmes déjà abordés dans ses deux premiers récits

Jérôme Goude, Le Matricule des Anges n° 80, janvier 2007

 Auteur discret, Frédéric Cosmeur trace un fin sillon dans la littérature française. Après Jean et Les Locaux, La Route fantôme confirme une voix originale et sensible trempée dans une sorte de narration somnambulique.

Jean-Bernard Vuillème, Le Temps, 3 mars 2007

Citant Bachelard, F. Cosmeur nous rappelle que « les forces imaginantes de notre esprit se développent sur deux axes très différents, les unes trouvent leur essor dans la nouveauté, les autres creusent le fond de l’être ». Convenons avec l’auteur que « le voyage libère les deux ».

Bulletin critique du livre, avril 2007