La Bosco
Le jour des funérailles de Suzanne Bosco, un long cortège sillonne la route qui mène au village de Chester. Criblé de dettes, son mari Jacques ne peut lui offrir des obsèques décentes et décide de ne pas se rendre au cimetière afin d’éviter qu’on lui réclame les frais funéraires. La Bosco raconte les heures qui suivent sa fuite et son odyssée dans l’arrière-pays québécois.
Or le nouveau veuf n’échappera pas si facilement à ses derniers devoirs. La Bosco – véritable potentat domestique – entend bien demeurer au centre de sa propre histoire. Dénué de tout caractère pathétique, ce court roman présente la chute morale de ses personnages dans ce qu’elle a de risible ; c’est-à-dire de la même façon que le spectacle d’une chute physique provoque le rire.
J. M.
Finaliste du Prix Wepler et du Prix Médicis 2017.
Presse et librairies
La Bosco est un roman qui, tel un oiseau, migre, oscille entre le haut et le bas, la chute et le désir de se relever, de s’envoler, le débordement et le retirement. Dans ces mouvements contradictoires, Julie Mazzieri instille à cette Bosco une force comique et réflexive rare.
Jeanne Bacharach, En attendant Nadeau, 26 septembre 2017Nous voici donc au coeur d’un Québec appartenant davantage à hier qu’à aujourd’hui, mais pas strictement. Un Québec sur lequel règne une glauque noirceur, que l’écrivaine lauréate du Prix du gouverneur général pour son roman Le discours sur la tombe de l’idiot (Corti, 2009) contemple d’un œil à la fois amusé, mythifiant et hyperréaliste.
Dominic Tardif, Le Devoir, 30 septembre 2017