Greffes
Greffes évoque – à travers laps, lieux, figures (souvent féminines, parfois animales, toujours : déjà effacées, a-nonymes) – une durée non encore conçue, sous le temps (historique) et apparaissant – à rebours, ou par anticipation. D’où cette écriture segmentée, disloquée : en fragments spasmodiques. Préfigurant et a-chronique. Son discontinu (de continuum). D’émersion.
Christian Hubin
Dont ce. Dont la vitesse, les synchrones – ou une autre sous elles, exclue d’elles. Dont scandant au-devant – rétractée.
Greffes de ce qui n’entend pas.
Dont on est la répercussion.
Presse et librairies
Poésie qui vit de la vie titubante de l’énigme de ce qui reste toujours à dire. Poésie qui incarne une façon ô combien singulière de se détacher du visible pour mieux rejoindre, aux limites d’une perception non verbale du monde, la réalité magnétique de l’invisible.
Richard Blin, Le Matricule des anges n°114, juin 2010