Greffes

Janvier 2010

120 pages

Domaine français

978-2-7143-1030-9

14.2 €

Greffes évoque – à travers laps, lieux, figures (souvent féminines, parfois animales, toujours : déjà effacées, a-nonymes) – une durée non encore conçue, sous le temps (historique) et apparaissant – à rebours, ou par anticipation. D’où cette écriture segmentée, disloquée : en fragments spasmodiques. Préfigurant et a-chronique. Son discontinu (de continuum). D’émersion.
Christian Hubin

Dont ce. Dont la vitesse, les synchrones – ou une autre sous elles, exclue d’elles. Dont scandant au-devant – rétractée.

Greffes de ce qui n’entend pas.

Dont on est la répercussion.

Christian Hubin

À celui qui le nie, l’obscur se lègue.
Christian Hubin est né à Marchin en Belgique en 1941. Son but est d’exprimer les limites de l’homme dans le temps et l’espace universels. L’attente et l’immobilité sont au centre de sa recherche fondée sur l’intuition et le pressentiment. La poésie devient le témoin de l’existence : traces, mouvements, cris, éclairs sont autant de manifestations de l’univers, autant de garanties de l’éternité et de la permanence.
Olivier Bivort, Dictionnaire des Lettres Françaises En savoir plus.

Presse et librairies

Poésie qui vit de la vie titubante de l’énigme de ce qui reste toujours à dire. Poésie qui incarne une façon ô combien singulière de se détacher du visible pour mieux rejoindre, aux limites d’une perception non verbale du monde, la réalité magnétique de l’invisible.

Richard Blin, Le Matricule des anges n°114, juin 2010