Enfant-pluie
Deux frères, Marc et Laurent Graciano ont chassé, enfants, l’un les oiseaux et l’autre les têtes de flèches en silex, dans un coin perdu de Dordogne.
Ce livre est une naïveté.
Une simple tentative pour ces deux frères, maintenant âgés, de retrouver un monde neuf.
L’un a écrit, l’autre a peint.
Le résultat ? Un conte préhistorique.
« Mon nom est Enfant-pluie.
Je suis né lors d’une immense et violente pluie d’orage qui s’est abattue sur notre vallée. Une pluie encore inconnue de mémoire des gens de mon peuple.
Celle-qui-sait-les-herbes m’a fait naître. »
Presse et librairies
[…] La langue de Graciano vient du toujours, du loin, de l’eau plus vieille que le système solaire. Les mots du Littré qu’il utilise comme des cailloux blancs pour remonter le temps, comme l’eau vieille qui circule : océan, nuage, pluie, nappe, source et rivière. Des mots qui jaillissent et qu’il sait recueillir.
Amélie Lucas-Gary, Graciano grand, Diacritik, 2 juin 2017Ce traité d’éducation et de doute salutaire, ce conte sur la force du lien qui se construit entre un enfant et un adulte essayant de lui transmettre ce qu’il a appris, de l’instruire, montre tout ce qu’on peut apprendre. Illustré par le frère de Marc Graciano, Laurent Graciano, c’est aussi un livre fraternel, un rappel du temps où ils chassaient oiseaux et pointes de flèches, qui réfléchit la part lumineuse et sereine de l’enfance.
Sébastien Omont, Le bonheur du monde, En attendant Nadeau, 6 juin 2017