Andrea Zanzotto

Né à Pieve di Soligo en 1921, Andrea Zanzotto est un poète italien, auteur notamment d’une trilogie récapitulative dont deux volumes ont été publiés par Corti : Le Galaté au Bois (1978, Arcane 17, 1986 ; rééd. La Barque, 2023), Phosphènes (1983, Corti, 2010) et Idiome (1986, Corti, 2006). Il est mort en 2011 à Conegliano.

Andrea Zanzotto est d’abord issu de l’hermétisme. Il s’en éloigne dès Vocativo (1957). Une ironie insistante vient bouleverser le bel ordonnancement des images. À compter de IX Ecloghe (1962), il va s’attacher à explorer les plans de clivage de la tradition à travers le chant amébée. La Beauté (1968, Maurice Nadeau, 2000) constitue un premier aboutissement. Les Pâques (1973, Nous, 1999) s’ouvre notamment à la picturalité de la page et La Veillée (1976) s’abandonne à la poésie dialectale. Toutes ces découvertes confluent bientôt dans une trilogie récapitulative : Le Galaté au Bois (1978, Arcane 17, 1986), Phosphènes (1983), Idiome (1986, Corti, 2006), suivi de Météo (Maurice Nadeau, 2002). Andrea Zanzotto a également donné un recueil de nouvelles, Au-delà de la brûlante chaleur (Maurice Nadeau, 1997) et de nombreux essais publiés par Corti sous le titre Essais critiques (2006). Son dernier ouvrage s’intitule Vocatif : suivi de Surimpressions (2001).