Sous l’étoile du chien
Sous l’étoile du chien : un « livre-monstre » (P. Kéchichian) de Bernard Puech accueilli avec enthousiasme et admiration par la presse entière et un vaste public.
C’est à cause de cette merveilleuse histoire d’amour avec Wolf, le berger allemand de Kurt Franz, qui lui avait sauvé la vie, à Treblinka, qu’Esther a désiré appeler son fils Caleb. Parce que Caleb, c’est le chien : en hébreu.
C’est à cause de cette merveilleuse histoire d’amour entre Ulysse et son chien, qui était mort de bonheur le jour où son maître était rentré dans sa patrie, après vingt ans d’absence, à Ithaque, que Caleb a désiré appeler son chien Argos. Parce que Argos, c’est le nom du chien d’Ulysse : dans l'Odyssée.
C’est parce qu’elle est née sous l’étoile du chien, l’étoile Sirius, aux jours des grosses chaleurs, lorsque la canicule rend les chiens fous, qu’Estelle a désiré suivre Caleb et son chien Argos, Caleb le boiteux qui fait de l’or avec son violon, un stradivarius, sur la terrasse de chez Dodin : à Biarritz.
Presse et librairies
Une merveilleuse histoire d’amour inhumain. Un livre qui ose célébrer la bonté, l’amour (sous ses deux formes d'éros et agapé), et qui nous laisse pantois d’admiration littéraire – voilà ce qui fut rare de tous les temps et dont l’apparition aujourd’hui semble d’une folle audace.
Nicole Casanova, La Quinzaine littéraire, 1/15 octobre 1991Dire la puissance et la valeur de ce livre, s’est s’avouer, pour ainsi dire, vaincu par lui, rendu balbutiant, profondément troublé et ému.
Patrick Kéchichian, Le Monde, 6 septembre 1991C’est lui. Puech. Bernard Puech. C’est son nom. On ne sait pas grand-chose à son sujet. Un livre de lui vient de paraître chez Corti : Sous l’étoile du chien qui renvoie toute la rentrée littéraire à l’infirmerie.
Michel Crépu, La Croix, 7 octobre 1991Ce récit à cinq voix, à cinq branches (…) vous colle aux doigts et s’insinue sournoisement dans votre cœur.
Michèle Gazier, Télérama, 9 octobre 1991Il y a de la féerie dans le roman de Puech, c’est un conte de fées en enfer, car « les choses débordent de mystère et de magie ».
Patrick Grainville, Le Figaro, 30 septembre 1991[…] Voilà une façon d’écrire qui ne ressemble à nulle autre.
François Nourrissier, Le Figaro magazine, 21 septembre 1991L’écriture procède du songe et de l’hallucination, si jamais, depuis les danses macabres et le sursaut baroque, l’un peut être dissocié de l’autre.
Denis Fernandez-Récatala, Les Lettres françaises, novembre 1991