Nous n'avons qu'une seule Terre
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Bertrand Fillaudeau
Préface de Dominique Lestel
D’où vient notre conception du paysage, des animaux, de la terre ? Le début de l’agriculture, souvent considéré comme l’aube de l’humanité, ne marque-t-il pas le début de la catastrophe ? En passant de l’époque des chasseurs-cueilleurs à celle des agriculteurs, ne sommes-nous pas devenus les esclaves de l’économie ? Paul Shepard montre comment ces mutations, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire, n’ont pas forcément représenté un progrès, mais ont surtout marqué l’entrée dans un engrenage : l’augmentation constante de la population sur une terre aux ressources limitées.
Ce livre, composé par Paul Shepard en 1996, peut être lu comme une introduction à sa pensée en même temps que la quintessence de son œuvre. Avant que le thème de l’effondrement ne s’impose, celui qui fut l’un des premiers philosophes environnementalistes nous enjoint à trouver en nous-mêmes la force de repenser le monde.