L’Ordre des choses
Ce livre, articulant la fiction et les faits, esquisse l’évolution de notre rapport aux choses, passé en quelques siècles d’une vision fluide et ouverte, issue des anciens systèmes qui reliaient l’homme à ce qui l’entourait, bêtes et plantes, astres et dieux, à un ordre séparé et éclairé dans lequel chaque chose occupe une place déterminée.
S’y croisent un chasseur au siècle des Lumières, Daniel Defoe et Robinson Crusoé, un enfant qui se cache, une impitoyable comtesse, des encyclopédistes, une fille sauvage, un voyageur en Sicile, l’empereur Tibère, Piero di Cosimo, le dieu Pan, une sorcière, un sans-abri anglais ainsi que des figures et rituels venus du fond des temps.
Non pas suite, mais prolongement du paysage entrepris avec Le Monde horizontal et Rien pour demain, L’Ordre des choses en reprend la trame narrative, faite de fragments et d’associations, tissée de personnages réels et fictionnels. Au bout de ce parcours, dont le lecteur est aussi le traducteur, se dessine la manière dont la modernité, prise au sens large, a modifié les cadres de pensées avec lesquels nous pensons ce qui nous entoure.
Presse et librairies
Avec ce troisième volume de Bruno Remaury, L’Ordre des choses, le lecteur a le sentiment qu’une œuvre s’est développée, et, plus encore, une manière singulière de faire littérature, entre essai et roman, entre faits et fictions.
Laurent Demanze, AOC, 2 novembre 2021L’Ordre des choses (2021) s’attache à décrire la soudaine prise de distance, en Occident, des humains avec ce qui les environne. L’infinie singularité des objets, des bêtes et des plantes se voit catégorisée, tandis qu’avec la disparition du dieu Pan, c’est « le grand désordre prodigieux du monde » qu’on enterre.
Entretien avec la revue Ballast, 14 mars 2022Regarder le monde commence toujours par une lecture fragmentaire de ce qui nous entoure.
Bruno Remaury dans un entretien pour Culture & Démocratie, 14 novembre 2022 — Source