Le Monde horizontal
Ce texte, qui mêle fiction et faits réels, entrelace petites et grandes destinées prises dans les mouvements invisibles du monde. S’y croisent un préhistorien amateur, des ogres, des mineurs rescapés, des figures bibliques, August Sander et Christophe Colomb, Léonard de Vinci, un lettré, une jeune émigrante, un chauffeur de bus, des essais nucléaires, Jackson Pollock ou Diane Arbus.
Fonctionnant par fragments et associations, Le Monde horizontal dessine en la suggérant l’évolution de notre rapport au monde, de la verticalité des astres et des dieux du début des temps à l’horizontalité indéfiniment répétée de la civilisation qui nous entoure. Au bout de ce parcours, dont le lecteur est aussi le traducteur, reste la figure de l’homme, sa place dans le monde, les multiples visages de sa détresse.
Au fond il s’agit d’une chronique au sens qu’en donne Walter Benjamin : une narration faite d’une superposition de couches minces et transparentes, qui se passe d’explication, et à laquelle le récepteur donne sa signification.
À la croisée de l’essai et du récit, Le Monde horizontal est son premier texte littéraire ; au sens le plus littéral, un livre-monde.
Prix Wepler Fondation de la Poste 2019 • Mention spéciale du jury
Presse et librairies
Notre plus belle découverte de la rentrée littéraire ? Le Monde horizontal de Bruno Remaury, à ranger aux côtés de Pascal Quignard ou Pierre Michon.
Librairie Mollat, BordeauxMélange d’un concept fort et d’une forme efficace, Le Monde horizontal convainc parce qu’il enchante et enchante car il convainc.
Emmanuel Requette, Ptyx, BruxellesC’est l’être-au-monde de l’home qui est ici questionné. Sous une allure de chronique modeste, ce “livre-monde” est d’une grande profondeur et sollicite activement l’intelligence et la sensibilité du lecteur. Bruno Remaury se montre digne d’un W.G. Sebald ou d’un Cees Nooteboom. (…)
Frédéric Jaffrennou, L’Autre Rive, NancyÀ la croisée de l’essai et du récit, Bruno Remaury nous donne, avec Le Monde horizontal, son premier texte littéraire, le livre d’un intranquille, mais surtout un livre comme on les aime, avec de l’inattendu, et dans une forme qui est le reflet du fond.
Richard Blin, Le Matricule des anges, septembre 2019