Laisse-moi te parler comme à un cheval

Novembre 2005

128 pages

Littérature étrangère

978-2-7143-0906-8

15.2 €

Après avoir écrit deux pièces de théâtre, Israël Eliraz, né à Jérusalem, se consacre exclusivement à la poésie. Polyglotte et fin connaisseur de la langue française, il supervise lui-même les traductions (14 recueils traduits). Bien connu du public français amateur de poésie, ses quatre derniers recueils, Petit Carnet du Levant, Abeilles/Obstacles, Comment entrer dans la maison… et Dîner avec Spinoza et quelques amis, ont connu un grand succès d’estime ; la plupart des revues spécialisées les ont remarqués.
Nous poursuivons la publication de son œuvre avec ce cinquième volume.

« Ce qui frappe, dès qu’on aborde la poésie d’Israël Eliraz, c’est son aplomb, je veux dire sa netteté, sa force concrète, même dans l’hésitation ou l’ignorance. Peut-être parce que la voix qui parle ici affirme, constate, témoigne avec une grande immédiateté qui n’est sans doute pas étrangère au ton parlé qui la caractérise, lequel n’exclut pas, pourtant, ni la référence littéraire, ni, parfois, l’hermétisme de la formulation.
Oui, une voix parle ici, et ce qu’elle dit – ce qu’elle cherche à dire, c’est l’étonnement renouvelé d’être là, face aux choses, au milieu d’elles dans le mystère de leur apparition. »
Jacques Ancet

Presse et librairies

L’ombre de Nietzsche ou son fantôme hante le recueil d’Israël Eliraz, poète qui n’a cessé de s’intéresser à ce que dit la pensée dans le poème – et ce que dynamite le poème dans la pensée, Nietzsche qui aurait perdu la raison à Turin en assistant à la scène où un cocher battait son cheval, ou tout simplement lui-même dynamité par le poème dans sa pensée.

Isabelle Baladine Howald, CIPCM 2006

Un sentiment d’évidence mystérieuse. Voila ce qui saisit d’abord à la lecture des poèmes à la fois fascinants et déroutants d’Israël Eliraz.

Georges Guillain