Abeilles/Obstacles

Traduit de l'hébreu par Colette Salem

Illustré par Rachel Ben-Sira

Novembre 2001

160 pages

Littérature étrangère

978-2-7143-0794-1

15.2 €

Poète important d’Israël (né en 1936), secouant la tradition, poète le plus traduit en langue française, Eliraz publie chez Corti son deuxième recueil après Petit Carnet du Levant. Eliraz n’est pas l’homme de la répétition, il convie un thème, le parcourt puis le clôt. C’est ainsi qu’après avoir voyagé avec lui dans son pays natal, nous sommes invités, dans une langue d’une grande limpidité, à voir les choses autrement, à saisir « le sacré entre nos mains », à être en éveil sur le plus anodin.

« Un poème d’Israël Eliraz ne dit rien d’autre que ce qu’il dit. » (Gaspard Hons)

Presse et librairies

Ce qui frappe, dès qu’on aborde la poésie d’Israël Eliraz, c’est son aplomb. Je veux dire sa netteté, sa force concrète, même dans l’hésitation ou l’ignorance. Peut-être parce que la voix qui parle ici affirme, constate, témoigne avec une immédiateté qui, n’est sans doute pas étrangère au ton parlé qui la caractérise, lequel n’exclut pas, pourtant ni la méditation, ni la référence littéraire ni, parfois, l’hermétisme de la formulation. Oui, une voix parle ici, et ce qu’elle dit - ce qu’elle cherche à dire -, c’est l’étonnement renouvelé d’être là, face aux choses, au milieu d’elles, dans le mystère de leur apparition :
tout ce qui jaillit devant moi
ne s’arrête de jaillir, de
tracer un parcours.

Jacques Ancet