Dans la lumière sourde de ce jardin
« L’aspect lacunaire des poèmes de Pierre Chappuis, avec leurs phrases incomplètes souvent interrompues par des blancs spectaculaires, ne doit pas être interprété comme le signe d’un manque ou d’une déficience, mais plutôt comme le ressort d’une paradoxale plénitude. Les marges de ces poèmes sont pleines de ce qu’elles ne disent pas mais donnent à entendre. Du paysage, ils suggèrent d’autant plus qu’ils décrivent moins, comme l’horizon laisse au rêve et au désir une marge inépuisable, dans la mesure où il dérobe toujours quelque chose au regard. »
Michel Collot, Paysage et poésie
Presse et librairies
Il y a dans ce recueil une énergie, une bourrasque qui nous happent. Un rythme haletant entrecoupé de brefs silences, comme des respirations plus apaisées. Le voyage auquel le poète nous convie est à la fois halluciné et délicat. Il faudrait mesurer le rythme cardiaque du lecteur, voir combien il varie lorsqu’il parcourt Dans la lumière sourde de ce jardin.
Julien Burri, L’Hebdo Lausanne