Points de feu
Au fil des jours, dans des registres variés, des événements, des rencontres adviennent, des présences surgissent.
Termes de propos, d’écrits, de musique, d’images ; simples moments et leurs inflexions, travaux, instances de paysages aussi bien. Des figures, des manières de se tenir ici, des situations parfois. Insoucieuse de hiérarchie pour avoir choisi la continuité du monde et affirmé la pluralité heureuse des univers, une sensibilité toute partiale dans son attention les surprend, les reçoit, les considère : l’activité d’écriture n’imagine pas de faire sécession. Ce sont nos points de feu.
Presse et librairies
De livres en lieux, et de départs en regards, ce sont les murs de nos prisons mentales qu’abat Claude Dourguin.
Richard Blin, Le Matricule des AngesDourguin est solitaire, passer quelques heures à ses côtés est un privilège, celui de réfléchir pris souvent de vertige sur la façon dont les mots, les sons, les images – on lira beaucoup de réflexions sur la peinture et les peintres – et, par ricochet, les sens, vont de soi aux autres.
Claude Chambard, Cahier Critique de Poésie, 14 octobre 2016 — Source(…) La poésie ne peut être définie par « une pratique formelle relevant de telle ou telle prosodie », mais « poser du sens dans la présence au monde. » ; en ce sens l’écriture est toujours inachevée, sans jamais que la technique prenne le pas et devienne un contenu.
Tristan Hordé, Sitaudis, 29 novembre 2016