Iduna et Braga. De la jeunesse

Janvier 2017

96 pages

en lisant en écrivant

978-2-7143-1183-2

14 €

Iduna et Braga. De la jeunesse est un essai ou, pour le dire plus exactement, une tentative de faire sentir au lecteur ce que peut être la jeunesse, non seulement en s’adressant aux jeunes comme ferait un philosophe-roi, mais bien dans la manière de décrire la jeunesse même, son intensité progressive et batailleuse à même chacun.
C’est le pari du livre : d’être jeune dans les mots suivis qui reconstituent la force de la vivacité et de l’effort de l’existence qui s’interdit l’usure, le désabus, la complaisante fatigue dans l’inquiétude.
Mariée à l’inventeur du poème, Iduna apporte la pomme de jouvence aux dieux mortels qui risquent de vieillir.
Nous (les humains reportés) sommes ces dieux usés et usants que le poème dans la langue doit réveiller aux forces non disparues de l’inquiétude pensive et de l’adresse.
L’idée de la poésie, c’est l’idée d’un langage qui rajeunit à mesure qu’il pense ce qu’il dit dans le rythme d’un corps.
Toutes les propositions sur la nature de la jeunesse (il y en a également, le livre s’y risque) deviennent, à mesure qu’elles se formulent, la vérification qu’être jeune, c’est éprouver la physique du poème dans la pensée.
Philippe Beck

Philippe Beck

Philippe Beck est un poète et écrivain français né le 21 avril 1963 à Strasbourg. Maître de conférences (HDR) en philosophie à l’université de Nantes depuis 1995, il y donne des cours dans le domaine de l’esthétique. En savoir plus.

Presse et librairies

Le geste de Beck est de produire un texte qui serait lui-même jeunesse, et elle se mettrait tout à coup à parler, à bouger, et à faire respirer son odeur. C’est ce qui se produit. (…) Ces pages sont un appel d’air.

Ariel Spiegler, Sitaudis, 24 janvier 2017

Ce livre réalise le rapport de jeunesse et poésie : dans le partage des trésors (ceux que Beck offre, cite et invente) parce que les trésors sont déjà le jeu commun.

Armelle Cloarec, En attendant Nadeau, 26 septembre 2017

Dix propositions, notées de A à J (initiale de Jeunesse), très denses, explicitent ce qu’est la relation entre jeunesse et poésie, en quoi « de la jeunesse devient le continu commençant, recommencement sans arrêt et discret ».

Tristan Hordé, Cahier Critique de Poésie, 16 février 2018 — Source