Du bon usage de l’ivresse

Septembre 2005

168 pages

Domaine français

978-2-7143-0905-1

14.7 €

 « Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question » selon Baudelaire. Qui n’est jamais sorti de l’enclos de la sèche sobriété n’a qu’une connaissance étriquée de la vie et de lui-même. Il faut oser les expériences qui nous portent aux limites de la conscience, car l’ivresse est aussi un mode exaltant d’appréhension du Réel, comme l’ont montré jadis les poètes chinois et les mystiques persans, amateurs de poésie et de vin. Le secret en serait-il perdu dans nos sociétés partagées entre l’euphorie artificielle des rave-parties et la prophylaxie maussade des hygiénistes ?

« Sans chimères et sans ivresses, la vie ne connaîtrait que des passions tristes » affirme l’auteur. Ce livre réhabilite une conception intimiste des ivresses maîtrisées, qu’elles soient ivresses du vin, de la mystique ou de la poésie, ivresse des sens ou ivresse de l’esprit.

Georges Picard

Georges Picard est né à Paris en 1945. Il a suivi des études de philosophie et a ensuite occupé différents postes dans le milieu de l’édition. Longtemps journaliste pour 60 millions de consommateurs, il consacre aujourd’hui son temps à la marche, la lecture et l’écriture.. En savoir plus.

Presse et librairies

On gagnera beaucoup à picorer pendant l’été des graines de vrai bonheur chez un penseur doublé d’un prosateur hors norme, capable de toucher tous les publics, de parler toutes les langues sans en dénaturer les vertus.

Claude Margat, Le Monde Libertaire, 21 septembre 2005

Georges Picard, qu’on nous sert rarement sur un plateau de télévision, gagnerait quelque peu à être connu.

Éric de Bellefroid, La libre Belgique, 30 septembre 2005

Au moins une fois par saison, il m’arrive de penser avec rage au destin de Georges Picard, l’un de nos meilleurs prosateurs. Alors qu’on nous rebat les oreilles avec de l’ersatz, ce pur diamant reste scandaleusement au-dehors des vitrines des librairies, pas de toutes bien sûr, mais du plus grand nombre.

Gérard Guégan, Sud Ouest dimanche, 16 octobre 2005