Cher Lecteur
Dans Cher lecteur, Georges Picard rend un vibrant hommage à deux de ses passions : passion de lire et passion d’écrire. Certaines des plus belles journées de son existence, passées à lire, à rêver, à méditer, il les doit à d’innombrables écrivains, célèbres ou peu connus, dont quelques auteurs réputés « confidentiels » qui ont, plus que d’autres, su faire vibrer leur vie dans leurs livres : Benjamin Fondane, Georges Perros, Jean-Claude Pirotte… « Tandis que nous vieillissons, le temps se resserre autour des vraies nécessités. Je ressens le besoin d’aller au cœur des choses, d’arracher à la vie ce qu’elle m’a caché jusqu’à présent, afin d’en savoir un peu plus sur son infinie complexité. Ce que l’expérience vécue m’a refusé, certains livres peuvent me l’offrir, et c’est pourquoi j’ouvre généralement un nouveau volume prometteur dans un état d’attente et d’espérance qui n’aspire qu’à être comblé. »
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Georges Picard a trouvé dans l’écriture un pur plaisir d’imaginer et de penser qu’il sait admirablement faire partager à ses lecteurs.
Sur des thèmes voisins, il a publié Tout le monde devrait écrire (2006) et Penser comme on veut (2013).
Presse et librairies
Georges Picard plaide en faveur de la lecture, cette leçon de vie permanente.
Anthony Dufraisse, Le Matricule des Anges N°189, janvier 2018À travers les pages de Cher lecteur, notre modeste esthète signe un authentique plaidoyer en faveur de la curiosité et du dilettantisme intellectuel, un éloge du plaisir de fureter et de laisser divaguer son esprit dans un livre - qu’importe si l’ouvrage « se referme sans laisser au cœur du lecteur un sentiment de nostalgie», n’étant alors «qu’un simple passe-temps ».
Baptiste Liger, Lire Magazine, octobre 2017La touche Picard, c’est ce surcroît de fantaisie et de profondeur (si l’on entend par profondeur cette persévérance à imaginer derrière toute chose quelque chose de plus fondamental).
François Busnel, L’ExpressVous ne lâcherez plus Cher Lecteur. C’est une merveille. Sur le ton de la confidence, dans une prose souple dont il veut qu’elle restitue le timbre de sa voix, au fil de digressions que Montaigne appelait des « sauts et gambades », Georges Picard exprime sa gratitude aux livres, qui ont rendu sa vie plus belle, plus vaste, plus enfantine.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur